LA MICRONUTRITION

Pour comprendre le terme de micronutrition, il faut comprendre qu’il existe dans notre alimentation deux grandes familles de nutriments :

  • les macro-nutriments (macro = structure large) qui sont au nombre de trois :
    • les protéines (les « constituants » de notre organisme)
    • les glucides ou « sucres » (principale source d’énergie de notre organisme)
    • les lipides ou « graisses » (également source d’énergie)
  • les micro-nutriments : des nutriments qui n’ont besoin d’être apportés qu’en très petite quantité, de l’ordre du milligramme voir du microgramme. Ils n’ apportent pas d’énergie mais sont très importants. Certains sont synthétisés par notre corps, d’autre en revanche sont dits « essentiels » et doivent être apportés par l’alimentation, notre corps ne pouvant les fabriquer seul. Les micro-nutriments comprennent les vitamines et minéraux, mais pas seulement. On y retrouve de nombreuses molécules :
    • les probiotiques, bactéries essentielles demeurant dans nos intestins ;
    • les oligoéléments parmi lesquels le fer entrant dans la constitution de l’hémoglobine du sang, le magnésium ayant un effet sur la réduction de la fatigue ou le chrome jouant un rôle dans la glycémie.
    • les polyphénols permettant de lutter contre l’oxydation de nos cellules (anthocyanes dans les fruits rouges, tanins du thé ou bien encore les isoflavones du soja).
    • les acides aminés composant nos nombreux neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine, noradrénaline mais également des hormones comme la mélatonine).
    • les acides gras essentiels, les oméga 3 et oméga 6 dont les rôles ne sont plus à démontrer.
    • les vitamines (C, D, E…) dont certaines ont un effet antioxydant (vitamine E par exemple) d’autres nous permettent de stimuler notre système immunitaire (comme la vitamine D).

C’est donc une discipline qui analyse nos éventuels déséquilibres alimentaires et nos déficits en micronutriments sachant chaque individu a ses propres besoins de micro-nutriments : de notre croissance au bon vieillissement, en passant par la stabilisation du poids corporel ou pour retarder l’apparition de certaines maladies…

Lorsqu’il apparait un déficit à ce niveau des troubles peuvent apparaître sans que nous fassions forcément le lien avec notre alimentation. Les symptômes peuvent être divers et variés.

La micronutrition permet donc d’apporter des réponses à des motifs fréquents de consultation comme, par exemple :

  • les troubles du fonctionnement digestif : assimilation des aliments, confort et transit digestif, allergies, intolérances, problèmes de perméabilité intestinale ;
  • l’accompagnement du surpoids et de ses complications cardiométaboliques ;
  • les troubles de l’humeur et du sommeil ; troubles du comportement alimentaire ; le sevrage tabagique ;
  • dans le cadre d’une alimentation santé : adapter son alimentation pour son bien-être quotidien et sa santé à long terme ; lutter contre le vieillissement et les maladies dégénératives ; la nutrition du sport : optimiser les performances sportives, la tolérance à l’entraînement et la récupération ; la prévention des maladies cardiovasculaires et du syndrome métabolique ; la nutrition préventive de l’ostéoporose et des états de fragilité.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rapprocher d’une diététicienne spécialisée en micronutrition.

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