- Aliments plus sains : Le bio exclut l’emploi de pesticides, d’insecticides, de fongicides et tout produit chimique dont la toxicité est avérée. Seuls les fertilisants et les pesticides naturels et biodégradables sont autorisés. Les produits bio sont un gage de qualité avec en moyenne 223 fois moins de résidus de pesticides en Bio par rapport au conventionnel.
- Meilleure qualité nutritionnelle :
- Les fruits et légumes bio cultivés naturellement doivent se défendre par eux-mêmes contre les insectes ravageurs et contre les champignons pathogènes. Ils synthétisent alors plus d’anti-oxydants et notamment des polyphénols, une arme contre le vieillissement cellulaire. En effet, les aliments bio possèdent des teneurs en vitamines généralement plus élevées que les produits issus de l’agriculture conventionnelle.
- Le lait bio est plus riche en oméga 3, des acides gras bons pour le cœur parce que les vaches de la filière bio sont nourries essentiellement avec de l’herbe.
- La viande bio renferme généralement des lipides de meilleure qualité et moins de substances toxiques. Sa teneur en acides gras poly-insaturés est plus forte. Cela s’explique par le fait que la croissance des animaux élevés en bio est plus lente et leur rythme naturel mieux respecté.
- Meilleure densité nutritionnelle : Plus les fruits et les légumes sont cultivés de manière rapide (hors sol, avec beaucoup d’engrais pour stimuler la croissance), moins ils sont porteurs de nutriments. La densité nutritionnelle mesure la teneur en nutriments d’un aliment en comparant l’apport en nutriments par rapport à l’apport en calories. Plus un aliment est riche en nutriments, par rapport à sa teneur énergétique, plus il est intéressant sur le plan nutritif.
- Favorise l’économie locale : A surface égale, une ferme bio nécessite davantage de main d’œuvre qu’une ferme conventionnelle et pour une durée plus longue. En plus d’une main d’œuvre plus importante, l’agriculture biologique encourage le développement d’un “écosystème économique local”. Un exploitant biologique sur quatre, transforme ses produits à la ferme, en partie ou en totalité. Cela crée de l’emploi et c’est une vraie plus-value pour l’attractivité touristique des territoires. Quant à la transformation des matières premières en dehors de l’exploitation, elle repose sur un réseau de petites et moyennes entreprises dynamiques et créateur d’emplois.
- Pour le bien-être des animaux d’élevage : En bio, tous les animaux ont accès à l’air libre. Les animaux ont droit à une surface minimale, aérée et lumineuse, dans les bâtiments. En outre, ils ont une durée de vie plus longue (exemple 81 jours pour un poulet contre 35 à 40 habituellement).
- Protection de l’environnement :
- La terre : Maintien de la fertilité et de la structure des sols par des pratiques adaptées : rotation, engrais verts, amendements naturels…Préservation de la vie dans le sol : non utilisation de produits chimiques.
- L’eau : Limitation du ruissellement : amélioration de la structure du sol, implantation de haies, préservation de la qualité: non utilisation de produits chimiques (engrais, pesticides, antibiotiques…).
- La biodiversité : Conservation de la biodiversité génétique des plantes cultivées, préservation de la flore et de la faune sauvage pour créer des équilibres naturels entre auxiliaires et nuisibles.
- L’énergie : Consommation d’énergie indirecte moindre : interdiction de produits chimiques onéreux en énergie fossile, commercialisation locale privilégiée : réduction de frais de stockage et de transport.
- Le paysage : Diversité des cultures, création et entretien de haies, prés, cours d’eau naturels.